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"Sans
la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur..."
(Le Mariage de Figaro,
Beaumarchais)
Les
brocantes pour vieux disques vinyles de collection regorgent de 33
tours d'expression littéraire. Voire même, plus vieux
encore, de 78 tours vénérables.
Pièces de théâtre, poésie, discours politiques,
contes pour enfants, crachouillaient de plaisir sur les électrophones
de la Guilde internationale du disque ou sur d'autres machines aux
prestigieux labels, dont le brave corniaud de "La Voix de son
maître" n'était pas peu fier.
Il fut un temps ou l'oreille jouissait davantage que l'œil. Les
mots à entendre étaient plus forts que les images à
voir.
Le tube cathodique inonde désormais les cocons familiaux de
ses grands shows brillants de pacotille.
Difficile de produire de "l'audio" pour n'offrir que le
plaisir d'écouter. Quelques collections de livres lus tentent
de se maintenir au soleil des néons sur les linéaires
de la FNAC.
France Culture ne dramatise plus de textes dialogués. Ou si
peu.
"Les Maîtres du mystère", de Pierre Billard
? C'était quand même quelque chose à entendre
! Transistor sur l'oreille. Blottis d'épouvante sous nos couvertures
de laine... Nostalgie quand tu nous tiens !
Une
rencontre ? Une conférence ? Un
conseil ?
Un
contact ?
