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          "Sans 
            la liberté de blâmer,
            il n'est pas d'éloge flatteur..."
            (Le Mariage de Figaro, Beaumarchais) 
            
          Plus 
            de cinq cents romans édités, en France,
            à chaque nouvelle rentrée littéraire.
            Et autant d'ouvrages traduits, en provenance
            du monde entier.
            On s'essaye. On polémique. On autopsie.
            On se confesse.
            On vomit des lignes pour tout dire et ne rien dire.
            On parle de cul. De son cul. De politique.
            De celle des autres. Bref, on écrit.
            Et l'on devient auteur. Ou Auteur ?
            Une simple lettre qui de minuscule devient majuscule
            et vous voilà Hugo, Balzac, Proust, voire Tolstoï
            ou bien Dostoïevski.
            Plus modestement pas grand chose.
            Plus médiatiquement quelqu'un.
            Plus dramatiquement personne.
            Et vous voilà, de toute façon, "produit". 
            Produit frais pour être consommé sans modération.
            Les arbres ont encore bien du souci à se faire pour que roule 
            la pâte à papier et que vomissent des rotatives inconscientes 
            les livres du néant.
            Si d'aventure vous découvrez la grotte secrète où 
            pilonne le pilon qui détruit tous les invendus orphelins
            de lecteurs qui n'existent plus, faites-moi signe. Car j'aimerais 
            m'y rendre en brillante et narquoise compagnie de Hugo, Balzac, Proust, 
            voire Tolstoï et Dostoïevski...
          Un 
            contact avec l'auteur ?